lundi 26 décembre 2011

Quel est donc le lien qui doit exister entre les spirite

Ils ne sont unis entre eux par aucun contrat matériel, par aucune  pratique obligatoire  quel est le sentiment dans lequel doivent se confondre toutes les pensées ? C'est un sentiment tout moral, tout spirituel, tout humanitaire : celui de la charité pour tous, autrement dit : l'amour du prochain qui comprend les vivants et les morts, puisque nous savons que les morts font toujours partie de l'humanité.



La charité est l'âme du Spiritisme : elle résume tous les devoirs de l'homme envers lui-même et envers ses semblables ; c'est pourquoi on peut dire qu'il n'y a pas de vrai Spirite sans charité.



Mais la charité, c'est encore un de ces mots à sens multiple dont il est nécessaire de bien comprendre toute la portée ; et si les Esprits ne cessent de la prêcher et de la définir, c'est que, probablement, ils reconnaissent que cela est encore nécessaire.

Le champ de la charité est très vaste ; il comprend deux grandes divisions que, faute de termes spéciaux, on peut désigner par les mots :

Charité bienfaisante et charité bienveillante.



 On comprend facilement la première, qui est naturellement proportionnée aux ressources matérielles dont on dispose ; mais la seconde est à la portée de tout le monde, du plus pauvre comme du plus riche. Si la bienfaisance est forcément limitée, rien autre que la volonté ne saurait poser des bornes à la bienveillance.



Que faut-il donc pour pratiquer la charité bienveillante ? Aimer son prochain comme soi-même : or, si l'on aime son prochain autant que soi, on l'aimera beaucoup ; on agira envers autrui comme on voudrait que les autres agissent envers nous ; on ne voudra ni ne fera de mal à personne, parce que nous ne voudrions pas qu'on nous en fît.

Aimer son prochain, c'est donc abjurer tout sentiment de haine, d'animosité, de rancune, d'envie, de jalousie, de vengeance, en un mot, tout désir et toute pensée de nuire ; c'est pardonner à ses ennemis et rendre le bien pour le mal ; c'est être indulgent pour les imperfections de ses semblables et ne pas chercher la paille dans l'œil de son voisin, alors qu'on ne voit pas la poutre qu'on a dans le sien ; c'est voiler ou excuser les fautes d'autrui, au lieu de se complaire à les mettre en relief par esprit de dénigrement ; c'est encore de ne pas se faire valoir aux dépens des autres ; de ne chercher à écraser personne sous le poids de sa supériorité ; de ne mépriser personne par orgueil.

 Voilà la vraie charité bienveillante, la charité pratique, sans laquelle la charité est un vain mot ; c'est la charité du vrai Spirite comme du vrai chrétien ; celle sans laquelle celui qui dit : Hors la charité point de salut, prononce sa propre condamnation, en ce monde aussi bien qu'en l'autre.( revue spirite 1868 page 6)

samedi 24 décembre 2011

Méditation

Posté le dimanche 18 Décembre, 2011.

... Dieu m'a apaise la coupe de douleur plus grande ... 
Renforcer mon cœur dans l'exercice d'aimer notre prochain 
laissez-moi servir ceux qui se déplacent dans mes voies, 
Donne-moi Seigneur, de lucidité pour que je puisse travailler, 
ce qui Récolte Votre magazine est la lumière dans notre voyage ... 
... ... Dieu le Père de miséricorde infinie, 
nous accorder la sagesse dans toutes nos actions ... 
Et ne nous laissons pas fouler les chemins indue 
moments sublimes En l'existence nous permet de paix, 
je vous demande de livrer ceux qui ne vous connais pas, 
Seigneur ... le moment sublime de la demande de paiement; 
trajectoires amour sensible et où nous nous déplaçons, 
je sais que j'ai à marcher beaucoup, bien que mon étapes sont fragiles ... 
Allumez le feu de ta présence infinie dans mon cœur, 
afin que je puisse distribuer le pain de l'Esprit, 
que mes pieds se chevauchent sur
​​vos pas, 
Si oui ... peu 
de ce processus de paix .. . l'amour et de lumière ...

dimanche 11 décembre 2011

Que signifie
" Marcher vers la lumière "

" Mettez-vous au travail avec conviction, sans vous préoccuper du temps qu’il vous faudra pour réaliser votre idéal divin. Vous avez les clés, vous avez les pouvoirs. Toutes ces voix intérieures qui vous encouragent : « Lève-toi, marche vers la lumière ! » représentent un capital déjà amassé dans le passé grâce au travail que vous avez fait sur vous-même.
Oui, déjà ce besoin que vous ressentez d’avancer sur le chemin de la perfection, de la lumière, est le résultat des efforts que vous avez faits dans le passé.
Et qu’arrive-t-il quand vous réalisez un progrès, aussi minime soit-il, dans le plan spirituel ?
Des forces dispersées, inorganisées, qui somnolaient en vous depuis des millénaires s’éveillent et répondent à votre appel. Ainsi, d’un seul coup, vous vous apercevez que vous étiez habité par toute une armée qui attendait d’être mobilisée.
Au moment où vous remportez un succès, vous découvrez en vous la présence de forces insoupçonnées. "



Surmonter la vie dans l'Amour

Posté le Vendredi, 9 Décembre, 2011.

Notre joie surpasse notre tristesse, 
notre douleur dépasse notre confort, 
notre foi surmonte nos doutes, 
notre espoir à surmonter notre désespoir, 
notre enthousiasme dépasse notre consternation, 
notre succès dépasse notre échec, 
notre crainte surmonte notre courage, 
notre force surmonte nos faiblesses, 
nos Persévérance surmonte notre inconstance, 
notre paix surpasse notre guerre, 
notre lumière vainc les ténèbres de notre 
surmonte notre silence notre voix, 
notre patience surmonte notre impatience, 
notre repos surmonte notre fatigue, 
notre ignorance dépasse nos connaissances, 
notre sagesse dépasse notre folie, 
notre victoire surmonte notre défaite, 
notre action dépasse notre ennui, 
nos pertes notre gain dépasse, 
surmonte nos faiblesses notre force, 
notre sourire surpasse notre cri 
Notre gratitude va au-delà de notre ingratitude, 
notre richesse dépasse notre pauvreté, 
notre rêve surmonte notre réalité ... 
Notre amour pour Dieu, le prochain, la vie, nous rend tout surmonter!


mercredi 7 décembre 2011

Union antiphatique

Décembre 2011

Puisque les Esprits sympathiques sont portés à s’unir, comment se fait-il que, parmi les Esprits incarnés, l’affection ne soit souvent que d’un côté, et que l’amour le plus sincère soit accueilli avec indifférence et même répulsion ?

 Comment, en outre, l’affection la plus vive de deux êtres peut-elle se changer en antipathie et, quelquefois en haine ?

« Tu ne comprends donc pas que c’est une punition, mais qui n’est que passagère. Puis, combien n’y en a-t-il pas qui croient aimer éperdument PARCE QU’ILS NE JUGENT QUE SUR LES APPARENCES, et quand ils sont obligés de vivre avec les personnes, ils ne tardent pas à reconnaître que ce n’est qu’un engouement matériel !

 Il ne suffit pas d’être épris d’une personne qui vous plaît et à qui vous croyez de belles qualités ; C’EST EN VIVANT RÉELLEMENT AVEC ELLE QUE VOUS POURREZ L’APPRÉCIER. »

« Combien aussi n’y a-t-il pas de ces unions qui, tout d’abord, paraissent ne devoir jamais être sympathiques, et quand l’un et l’autre se sont bien connus et bien étudiés, finissent par s’aimer d’un amour tendre et durable, PARCE QU’IL REPOSE SUR L’ESTIME !  IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE C’EST L’ESPRIT QUI AIME ET NON LE CORPS, et quand l’illusion matérielle est dissipée, L’ESPRIT VOIT LA RÉALITÉ. »

« Il y a deux sortes d’affections : celle du corps et celle de l’âme, et L’ON PREND SOUVENT L’UNE POUR L’AUTRE. L’affection de l’âme quand elle est pure et sympathique est durable : celle du corps est périssable.

 Voilà pourquoi souvent,

CEUX QUI CROYAIENT S’AIMER D’UN AMOUR ÉTERNEL SE HAÏSSENT QUAND L’ILLUSION EST TOMBÉE. »

ALLAN KARDEC (le livre des Esprits)

dimanche 4 décembre 2011

Vanité Physiques

La vanité mot conduit comme nous des pensées qui nous sortir des vertus 
et des défauts nous conduire, par conséquent, de créer des conditions des favorables
​​en nous 
qui nous conduit à valoriser davantage les défauts de nos vertus. 
Vanité physique, nous asservit et nous trompe, nous donnant l'impression que la 
beauté extérieure en faveur de l'intérieur du noyau dans lequel nous vivons 
et si nous attirons à nous dans les chemins qui mènent à la tristesse 
et la solitude, on devient vide parce que des bons sentiments
, car nous avons perdu trop de temps à adorer la beauté extérieure 
et de oublient de se nourrir et grandir dans nos cœurs la beauté 
de nos bons sentiments et actions. 
Nous cherchons la beauté en dehors de notre corps physique, comme si cela ne 
finirait et que nous ne serons acceptées que si nous sommes en face de la belle 
des yeux qui ne voient que l'extérieur et ainsi de nous prenons dans 
les nombreuses erreurs, maltraiter notre corps afin de parvenir à la parfaite 
beauté extérieure, s'endormir en nous la capacité de devenir belle 
pour ce qu'ils sont et non ce que nous pensons que nous devrions être physiquement. 
Vous avez tort de lui rendre hommage, qui vit l' corps qui cherche à révéler la beauté 
et l'admiration de sensualité, mais nous devons prendre soin de notre corps physique, 
parce que c'est notre lieu d'habitation sur terre pour nous d'évoluer, 
mais ce corps est dans un prêt divin et nous prenons soin de lui 
pour être sain, et que ce corps peut nous accompagner tout au long 
de notre vie terrestre et ce qui reste après que c'est ce que nous avons réalisé 
dans notre essence intérieure que nous avons fait bien réel, nous devons donc 
être très prudent avec ce que nous sommes de programmation pour notre corps physique, 
si nous sommes Il suffit de regarder la beauté extérieur, à l'exhibitionnisme 
ou si nous prenons soin de lui comme notre foyer spirituel sur terre.

mercredi 30 novembre 2011

L'oubli du passé

Mercredi, 09 Juin 2010 06:30

L'oubli du passé (vie antérieures) a toujours été une question légitime pour les détracteurs de la réincarnation. En effet, si nous avons plusieurs vies et si nous sommes réincarnés, pourquoi ne pas avoir de souvenirs de ces vies passées ?

Allan Kardec, dans le livre l'Evangile Selon le Spiritisme (chapitre V) nous apporte des éclaircissements nous permettant de mieux comprendre...



(...)

"11. C'est en vain qu'on objecte l'oubli comme un obstacle à ce que l'on puisse profiter de l'expérience des existences antérieures. Si Dieu a jugé à propos de jeter un voile sur le passé, c'est que cela devait être utile. En effet, ce souvenir aurait des inconvénients très graves ; il pourrait, dans certains cas, nous humilier étrangement, ou bien aussi exalter notre orgueil, et par cela même entraver notre libre arbitre ; dans tous les cas, il eût apporté un trouble inévitable dans les relations sociales.

L'Esprit renaît souvent dans le même milieu où il a déjà vécu, et se trouve en relation avec les mêmes personnes, afin de réparer le mal qu'il leur a fait. S'il reconnaissait en elles celles qu'il a haïes, sa haine se réveillerait peut-être ; et dans tous les cas il serait humilié devant celles qu'il aurait offensées.

Dieu nous a donné, pour nous améliorer, juste ce qui nous est nécessaire et peut nous suffire : la voix de la conscience et nos tendances instinctives ; il nous ôte ce qui pourrait nous nuire.

L'homme apporte en naissant ce qu'il a acquis ; il naît ce qu'il s'est fait ; chaque existence est pour lui un nouveau point de départ ; peu lui importe de savoir ce qu'il a été : il est puni, c'est qu'il a fait le mal ; ses tendances mauvaises actuelles sont l'indice de ce qui reste à corriger en lui, et c'est là sur quoi il doit concentrer toute son attention, car de ce dont il s'est complètement corrigé, il ne reste plus de trace. Les bonnes résolutions qu'il a prises sont la voix de la conscience qui l'avertit de ce qui est bien ou mal, et lui donne la force de résister aux mauvaises tentations.

Du reste, cet oubli n'a lieu que pendant la vie corporelle. Rentré dans la vie spirituelle, l'Esprit retrouve le souvenir du passé : ce n'est donc qu'une interruption momentanée, comme celle qui a lieu dans la vie terrestre pendant le sommeil, et qui n'empêche pas de se souvenir le lendemain de ce qu'on a fait la veille et les jours précédents.

Ce n'est même pas seulement après la mort que l'Esprit recouvre le souvenir de son passé ; on peut dire qu'il ne le perd jamais, car l'expérience prouve que dans l'incarnation, pendant le sommeil du corps, alors qu'il jouit d'une certaine liberté, l'Esprit a la conscience de ses actes antérieurs ; il sait pourquoi il souffre, et qu'il souffre justement ; le souvenir ne s'efface que pendant la vie extérieure de relations. Mais à défaut d'un souvenir précis qui pourrait lui être pénible et nuire à ses rapports sociaux, il puise de nouvelles forces dans ces instants d'émancipation de l'âme, s'il a su les mettre à profit."

Allan Kardec,

"L'Evangile Selon le Spiritisme", chap.5


mardi 29 novembre 2011

La vraie fraternité

La vraie fraternité mettre le test de 
notre caractère et de personnalité. 
Parce que la fraternité, en appelant à un changement dans nos 
sentiments et nos pensées et met à disposition 
des sentiments sublimes de l'amour et la charité envers les autres, 
ne dépend que de nous saisir cette opportunité d’évoluer. 
Fraternité, nous conduit à éteindre nos cœurs 
les sentiments de l'égoïsme et l'orgueil, et fait place 
à l'amour inconditionnel et la charité, comme objectifs de vie. 
Tout est transformé en nous, lorsque nous avons commencé à pratiquer la fraternité. 
Nous avons la possibilité de pratiquer tous les jours dans notre maison, 
dans notre travail et notre vie sociale, 
juste que ce faisant commencer à regarder l'autre comme notre frère 
et non pas comme notre adversaire. 
Car nous savons que nous sommes tous enfants d'un même père, Dieu. 
Par conséquent, nous devons la pratique quotidienne en communion 
avec tout ce que nous rencontrons sur le chemin, seulement de cette manière, 
nous pouvons nous libérer d'un sentiment plus petit que retarder notre voyage. 
Ce n'est pas facile, mais nous avons tous la condition pour ce changement, 
juste un jour que nous réfléchissions sur nos actions 
et les sentiments que nous offrons à ceux que nous rencontrons tous les jours. 
Laissez cette réflexion vraiment, et nous voyons encore que 
nous donnons aux autres beaucoup moins que nous pourrions donner. 
Pensez-y!

Fraternité

Posté le Lundi, 28 Novembre, 2011.
Être fraternel, est de démontrer à l'autre tous nos soins, 
le dévouement et l'amour sans attendre de récompense pour cela. 
La fraternité sera plus tard l'union de tous 
les peuples de la de l'humanité, où la paix régnera et le syndicat 
le pouvoir de conquérir des objectifs plus larges, 
qui sont certainement pas de nature matérielle, 
mais l'évolution morale de chacun de nous. 
Mais pour cela nous devons commencer à changer 
nos pensées et sentiments qui souvent nous conduire 
à inverser la fraternité, parce que nous avons construite en 
dômes égoïstes, où nous ne sommes pas en mesure de donner 
un mot amical, un câlin vrai, parce que nous sommes 
trop préoccupés par nous-mêmes, et ne réalisent pas que beaucoup 
de notre côté besoin de nous 
et de notre aide pour continuer la promenade. 
Nous ne pouvons pas oublier que nous sommes une l'individualité, oui, 
mais nous avons besoin les uns les autres pour atteindre 
notre meilleur intérieur et c'est à travers les difficultés 
pour nos frères, nous serons en mesure de croître 
et d'acquérir des connaissances de la vie et à devenir de meilleures personnes. 
Nous avons des objectifs à rencontrer et seulement 
atteindre la plénitude cet objectif, 
nous aimons comme des frères qui est vrai. 
Gardez à l'esprit qu'aucun d'entre nous se promène 
dans cette vie, chacun a quelque chose à faire. 
Approchons-nous donc faire notre part pour contribuer à l'objectif, 
une fraternité entre tous les frères.

samedi 26 novembre 2011

Magie et Médecine

Durant quelques décennies, le souvenir de Maître Philippe de Lyon l'un des plus célèbres thaumaturges et des plus étranges voyants de la fin du XIXe siècle, s'était estompé dans les mémoires.
Or, depuis quelques années, des lettres et des témoignages nous arrivent d'un peu partout, sur la "présence" physique du maître à nos côtés, sur sa réincarnation. Un retour annoncé par lui-même.
GUÉRISSEUR DÈS L'ÂGE DE 13 ANS
Né à Loisieux (Savoie) le 25 avril 1849 à 3 heures du matin et mort le 2 août 1905 à l'Arbresle, Nizier Anthelme Philippe connut dès le plus jeune âge quelques manifestations des étranges pouvoirs qui se développèrent en lui par la suite.
Parlant de son enfance et de ses dons, il disait : «J'ignore tout de moi, je n'ai jamais compris ni cherché à m'expliquer mon mystère. J'avais six ans à peine et déjà le curé de mon village s'inquiétait de certaines manifestations, dont je n'avais pas conscience... J'obtenais des guérisons dès l'âge de 13 ans, alors que j'étais encore incapable de me rendre compte des choses étranges qui s'opéraient en moi.» (Mercure de France 16 juin 1918).
A l'âge de quatorze ans, il quitta son village, pieds nus, pour aller vivre chez son oncle Vachod, établi à Lyon comme boucher.
APPRENTI BOUCHER
Il y apprit le métier tout en effectuant de modestes études à l'Institut Sainte-Barbe où un père s'intéressa à lui et lui permit d'obtenir son "certificat de grammaire". L'adolescent regretta de ne pouvoir poursuivre jusqu'au bac. Mais sa survie dépendait des trente francs par mois que lui donnait son oncle et des quelques pourboires qu'il glanait auprès des clients qu'il livrait à domicile.
Assoiffé de connaissances, il s'efforça de mener de front des études personnelles et l'apprentissage de la boucherie. Il se cultiva par les livres, lisant de préférence des ouvrages de vulgarisation scientifique, des traités de médecine populaire, de santé par les plantes, de chimie élémentaire, se passionnant également pour la religion et l'occultisme.
C'est à la boucherie qu'il dévoila pour la première fois en public son don de guérison. Un jour que son oncle s'était grièvement blessé d'un coup de hachette, son commis fixa la main qui saignait abondamment et se mit mentalement en prière. Il supplia Dieu de raccommoder le pouce détaché de la main. En quelques instants, le sang coagula, la plaie se cicatrisa et le doigt bandé par le jeune homme se ressouda promptement. A l'hôpital, le médecin de garde voyant la blessure propre et sans infection, renonça aux points de suture traditionnels, se contentant de placer une attelle de protection. Le bouche à oreille fonctionna vite dans le quartier, et le jeune commis boucher fut sollicité par le voisinage au moindre accident.
Selon Alfred Haehl, son biographe et ami, Philippe donnait des "séances" au cours desquels il guérissait des malades. En 1872 il ouvrit son premier cabinet de guérisseur spirituel, boulevard du Nord, à Lyon, devenu aujourd'hui 8, boulevard des Belges.
DES ÉTUDES MÉDICALES
Désireux d'étudier la médecine pour laquelle il se sentait une forte vocation, il s'inscrivit comme auditeur libre à la Faculté de Médecine de Lyon. De 1874 à 1875, il fréquenta également avec assiduité le service du Professeur Bénédict Teissier à l'Hôtel-Dieu.
On dit que le jeune homme y obtint spontanément de nombreuses guérisons inexplicables qui intriguèrent son patron mais suscitèrent la jalousie parmi les étudiants et les assistants, mécontents de voir cet empirique empiéter sur leur chasse gardée. Les détracteurs de maître Philippe nient qu'il ait réellement suivi des cours de médecine à la Faculté. Pourtant, ces "inscriptions" existent bel et bien.
LE GUÉRISSEUR
Ainsi, un jour, une jeune femme qui souffrait le martyre, fut amenée à la consultation sur une civière, sans que le patron ni aucun de ses assistants ne parvienne à diagnostiquer son mal avec précision. Elle se plaignait d'essoufflement, de violentes douleurs sur le côté et ne parvenait pas à tenir sur ses jambes, apparemment sans raison. Le jeune Nizier affirma doucement que la patiente était atteinte d'une double embolie pulmonaire. Sous les yeux ébahis du patron, de ses assistants et du personnel hospitalier présents à la consultation, le jeune homme dit simplement à la malade : «Lève-toi, maintenant tu es guérie.» Et la patiente se leva, à l'instant, soulagée de ses douleurs à la surprise de tous.
Apprenant qu'il guérissait sans avoir obtenu le parchemin qui seul pouvait l'y autoriser, une cabale le chassa de l'hôpital et il se vit refuser sa cinquième inscription d'auditeur libre, sous le prétexte "qu'il faisait de la médecine occulte et agissait en véritable charlatan".
Le Dr Lalande, son gendre, membre de l'Institut, écrit dans ses Souvenirs sur Maître Philippe : «Il fréquenta les hôpitaux de Lyon, très aimé des uns et détesté des autres. Il consolait les malades et souvent demandait aux médecins de ne pas les opérer. Parfois les malades se trouvaient guéris avant la date fixée pour l'opération.»
Si ses études de médecine tournèrent court, la renommée de guérisseur de Maître Philippe ne fit que croître. On lui attribua des guérisons incroyables, des rétablissements spectaculaires et on prétendit même qu'il avait ressuscité un mort.
Pourtant, sa méthode de guérison était purement spirituelle. Maître Philippe ne touchait pas ses patients, il les magnétisait rarement. Il exerçait publiquement son sacerdoce, parfois devant plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles des médecins. Il demandait simplement au malade un engagement moral de se réformer, et en appelait à l'aide de Dieu.
COMMENT IL OPÈRE
Le Dr Gérard d'Encausse qui assista à plusieurs guérisons de Maître Philippe raconte comment il opérait :
«J'étais là, avec deux autres médecins, quand une maman de vingt à vingt-deux ans est arrivée, portant dans ses bras un petit enfant de cinq ans, la tête ballante et les yeux vitreux. Elle dit à Philippe :
- Mon enfant doit mourir; et comme vous m'avez sauvée il y a dix ans, je viens vous demander de guérir mon enfant." Nous sommes trois médecins qui l'examinons et nous découvrons un cas de méningite tuberculeuse très prononcée. L'enfant semblait condamné, en effet.
Il faut que je vous dise, maintenant, comment Philippe opérait. Il y avait toujours là près de 80 à 100 personnes. Philippe n'était pas du tout "poseur". D'un caractère bon enfant, il faisait toujours rire les malades. Alors, devant tout le monde, il dit, en voyant le pauvre petit que nous avions examiné : "On peut guérir cet enfant. Voulez-vous vous engager tous à ne pas dire du mal des absents pendant trois mois ?"
Tout le monde bondit et répondit que ce n'était pas possible. En marchandant, on est arrivé à deux heures. Moi, je n'ai jamais pu rester deux heures sans dire du mal des absents ! Eh bien ! Philippe a dit :
"C'est entendu ! Vous allez essayer de ne pas dire du mal des autres durant deux heures". L'enfant était dans une pièce à côté. Au bout de deux heures, je suis allé le chercher. Je l'ai pris par la main et il a fait avec moi le tour de la salle ; il était guéri.»
UN RICHE MARIAGE
En 1877, il épousa Jeanne Landar, une de ses riches consultantes, qu'il avait guérie alors que ses médecins désespéraient de la sauver. Ce mariage lui apporta l'aisance matérielle et lui permit de poursuivre sa vocation sans soucis d'intendance. Au cours d'une vie entièrement consacrée aux malades et aux pauvres, Maître Philippe voyagea beaucoup. Il fut appelé en consultation par quelques grands de ce monde. Il séjourna à la cour des Tsars, soigna le Bey de Tunis, échangea une correspondance suivie avec des gens célèbres qui étaient venus le consulter et qu'il avait guéris.
Contrairement à beaucoup de grands initiés et occultistes d'alors, Maître Philippe refusait de s'éloigner de l'Église. Il ne voulait pas être considéré comme un mage, un homme chargé de "pouvoirs occultes".
De sa voix douce, il affirmait :
«Je ne suis que le simple berger, le mandataire, et tout ce que je fais, ce n'est pas moi qui le fais, c'est Celui à la volonté de qui rien ne résiste.»
Mais ses convictions profondes s'apparentaient à la philosophie martiniste, mouvement spirituel dont plusieurs de ses amis faisaient partie.
MAÎTRE PHILIPPE VOYANT
Ami intime du Dr Gérard Encausse (Papus), et de son épouse, il leur annonça la naissance d'un fils, Philippe, dont il sera d'ailleurs le parrain.
(Lire: Philippe Encausse Le Maître Philippe de Lyon - Thaumaturge et Homme de Dieu.)
En présence de Maître Philippe, le Dr Encausse fut aussi le témoin de plusieurs phénomènes de voyance étonnants.
Un jour, Philippe vint à Paris invité au baptême du fils Durville. Il avait donc pris le train depuis Lyon et, en arrivant chez les Durville, il prit le fameux magnétiseur à part et lui dit :
- Aujourd'hui, Hector, vous ne croyez à rien ; mais plus pour longtemps, la foi vous reviendra pour toujours".
AUTRES TÉMOIGNAGES
«A la porte de l'église St-Merri, où se faisait le baptême du fils Durville, il y avait un vieux mendiant, délicieux comme type, couvert de guenilles, avec une barbe à moitié rasée.
Alors Philippe va se placer à côté de lui et, comme s'il se parlait à lui-même, il dit à l'oreille du mendigot:
"J'ai 10.000 francs en or puis 5.000 francs en billets de banque".
L'autre sursauta et le regarda avec épouvante. Philippe continuant de parler lui indiqua l'endroit où était caché le magot.
Le brave mendiant se leva d'un bond et s'en fut aussitôt s'assurer que son trésor était toujours dans sa cachette."
Un type vint un jour rue de la Tête d'Or assister à une séance de Maître Philippe. Un assistant du thaumaturge lui demande :
- Est-ce pour vous ?
- Pour moi? Vous me croyez donc aussi bête que tous ces gens qui sont là ? Non, je ne viens pas pour moi. Je suis tout simplement chargé de faire une commission et quant à moi, je n'ai rien à demander".
Philippe qui avait entendu sa réponse, le regarde et lui dit :
- Monsieur, voulez-vous venir un instant dans la pièce d'à côté.
Là, Philippe lui dit : - Savez-vous ce que vous faisiez le 28 juillet 1884, à trois heures du soir?... Vous étrangliez une femme. Ne craignez rien, moi seul vous ai vu, mais la police ne va pas tarder à vous découvrir. Si vous vous voulez demander pardon au Ciel tout de suite, elle ne vous trouvera pas.
Or cet homme, qui voulait faire l'esprit fort, tomba à genoux et implora le pardon du Ciel.
Témoignage :
PRÉDICTIONS DE MAÎTRE PHILIPPE
«Mon grand-père maternel, officier de la garde du Tsar Nicolas II, connut dans sa jeunesse un homme étrange et fascinant qu'il appelait familièrement Maître Philippe. Je me souviens, qu'enfant, j'étais fasciné par les mille prodiges qu'il nous racontait à son sujet, de simples guérisons aux plus incroyables aventures de magie.
Après la révolution de 1917, mon aïeul se réfugia en France où il se maria avec une princesse russe tombée dans la misère. Convaincu de la résurrection de sa patrie et au retour des Romanov sur le trône, il fit jurer à ses héritiers de maintenir les traditions ancestrales dans la famille, d'apprendre la langue et l'histoire russes à leurs descendants.
L'an passé, après la mort de mon père, j'héritai de la maison de famille savoyarde où vécut mon grand-père. En déballant des cartons de vieilleries au grenier, je tombai sur des livres, des papiers, des correspondances, des photographies qui m'intriguèrent.
J'eus beaucoup de peine à déchiffrer les lettres jaunies, mais ce que j'y découvris me stupéfia. Au milieu d'un échange de courrier entre Maître Philippe et mon aïeul qu'il considérait comme son disciple, je tombai sur une sorte de journal écrit de la main de mon grand-père, relatant les hauts faits de son maître spirituel.
En voici quelques extraits:
"Hier, M.P. m'avait donné rendez-vous à Fourvière. Le prêche de l'abbé F. nous sembla pauvre et terne. Il mettait en doute le pouvoir de la foi, affirmant que les miracles rapportés par la Bible ne devaient pas être pris à la lettre, mais en tant que "symboles".
A la fin de la messe M.P. demanda à parler au prêtre. Il lui dit qu'il se trompait, que Dieu exauçait toujours les prières et les vœux des âmes pures. Même de nos jours !
"Que la foudre tombe sur cette église si je peux croire à ces balivernes !" blasphéma l'impie.
Alors, regardant l'abbé droit dans les yeux, mon ami fit un geste et aussitôt un éclair fulgura dans la pénombre de la cathédrale et la foudre tomba à nos pieds, suivie d'un effrayant coup de tonnerre."
A la date du 21 septembre 1901, il notait:
"Hier, à Compiègne où loge la cour impériale, le Tsar Nicolas II et la Tsarine Alexandra ont longuement reçu M.P. qui leur fut présenté par la Grande Duchesse Militza et sa sœur.
Selon des confidences de la princesse Anastasia, M.P. aurait annoncé à Sa Majesté Impériale, la naissance d'un fils pour 1904, et au monarque une défaite militaire suivie d'une révolution. A son retour, M.P. me dit qu'il avait aussi guéri la Grande Duchesse d'un œdème pernicieux." (...)
Plus loin:
"Désirant s'attacher M.P. à demeure, Sa Majesté impériale demanda à M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, que le gouvernement français lui octroie le diplôme officiel de médecin, pour qu'il puisse l'inviter à la cour impériale sans faire jaser les envieux.
Les lois républicaines s'opposant évidemment à cette demande incongrue, le ministre ne put accéder à cette demande. Le Tsar offusqué de la fin de non-recevoir opposée à sa requête, nomma Maître Philippe président d'une commission d'inspection sanitaire de son empire, avec rang de général!" (...)
Quelques mois plus tard:
"Invité à Tsarskoïe-Sélo, M.P. obtint par la seule prière de nombreuses guérisons spectaculaires. Sa renommée de Mage grandit lorsque, au cours d'une promenade en mer sur le yacht impérial, M.P. réussit, à la demande du Tsar, à calmer le vent qui soufflait en tempête." (...Quelques lignes biffées). "Lors d'une revue militaire à Tsarskoïe-Sélo, M.P. parvint à détourner un orage menaçant et à faire cesser la pluie. Et l'on me rapporte encore bien d'autres merveilles."
Le journal s'achève en janvier 1905 sur ces curieuses prédictions :
"Après la naissance du Tsarevitch, M.P. écrivit au Tsar Nicolas II une longue lettre en forme de testament, l'informant de sa prochaine désincarnation. Il y précisait qu'il quitterait son apparence terrestre le 2 août 1905. Il lui annonçait aussi la chute de l'Empire russe pour la prochaine décennie, le massacre des chrétiens et de toute la famille impériale. Il "voyait" un siècle d'horreurs et d'obscurantisme pour la Russie."
La missive se terminait sur cette étrange prophétie :
"Après des décennies de bouleversements sanglants et de grandes tribulations, un empire disloqué et des guerres civiles, la Russie recouvrera son souverain légitime, réincarnation et héritier de la dynastie impériale, qui lui apportera la prospérité et la paix. Je reviendrai moi-même sous les traits d'un enfant, et ceux qui doivent me reconnaître me reconnaîtront."»
Serge Alexis SPIRIDOV
CE QU'IL A DIT :
"Il vaudrait mieux prendre un poignard que de se servir de la langue pour faire du mal. Nous ne pouvons dire du mal que si la personne est présente; mais, comme nous ne sommes pas assez courageux, nous ne le ferons pas."
"Chaque acte méritoire est, comme le reste, marqué sur notre front, et personne n'a le droit de nous juger puisque Dieu même ne juge pas. C'est nous-mêmes qui nous jugerons."
"Je vous ai donné le moyen de soulager vos frères. Si vous aviez la charité, vous obtiendriez la guérison de tous ceux qui souffrent. Quoique vous demandiez à Dieu, avec foi, humilité et confiance, vous l'obtiendrez de Lui. Dieu est amour, Il donne ce que nous lui demandons."
"Les prophètes qui ont obtenu des guérisons, et Notre Seigneur Jésus-Christ, n'opéraient pas, comme le disent et le croient certaines personnes, par le secours de quelques esprits. Notre Seigneur n'avait besoin de personne, car Il n'était pas, comme d'aucuns le croient, un "homme supérieur". Il était Dieu."
© Marc Schweizer 1990

Sort des enfants après la mort

197. L’Esprit d’un enfant mort en bas âge est-il aussi avancé que celui de l’adulte ?

« Quelquefois beaucoup plus, car il peut avoir beaucoup plus vécu et avoir plus d’expérience, si surtout il a progressé. »

― L’Esprit d’un enfant peut ainsi être plus avancé que celui de son père ?

« Cela est très fréquent ; ne le voyez-vous pas souvent vous-mêmes sur la terre ? »

198. L’enfant qui meurt en bas âge n’ayant pu faire de mal, son Esprit appartient-il aux degrés supérieurs ?

« S’il n’a point fait de mal, il n’a pas fait de bien, et Dieu ne l’affranchit pas des épreuves qu’il doit subir. S’il est pur, ce n’est pas parce qu’il était enfant, mais parce qu’il était plus avancé. »

199. Pourquoi la vie est-elle souvent interrompue dès l’enfance ?

« La durée de la vie de l’enfant peut être pour l’Esprit qui est incarné en lui le complément d’une existence interrompue avant le terme voulu, et sa mort est souvent une épreuve ou une expiation pour les parents. »

― Que devient l’Esprit d’un enfant qui meurt en bas âge ?

« Il recommence une nouvelle existence. »

Si l’homme n’avait qu’une seule existence, et si après cette existence son sort futur était fixé pour l’éternité, quel serait le mérite de la moitié de l’espèce humaine qui meurt en bas âge, pour jouir sans efforts du bonheur éternel, et de quel droit serait-elle affranchie des conditions souvent si dures imposées à l’autre moitié ?

Un tel ordre de choses ne saurait être selon la justice de Dieu.

 Par la réincarnation, l’égalité est pour tous ; l’avenir appartient à tous sans exception et sans faveur pour aucun ; ceux qui arrivent les derniers ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. L’homme doit avoir le mérite de ses actes, comme il en a la responsabilité.

Il n’est d’ailleurs pas rationnel de considérer l’enfance comme un état normal d’innocence.

 Ne voit-on pas des enfants doués des plus mauvais instincts à un âge où l’éducation n’a point encore pu exercer son influence ?

N’en voit-on pas qui semblent apporter en naissant l’astuce, la fausseté, la perfidie, l’instinct même du vol et du meurtre, et cela nonobstant les bons exemples dont ils sont entourés ?

 La loi civile absout leurs méfaits, parce que, dit-elle, ils ont agi sans discernement ; elle a raison, parce qu’en effet ils agissent plus instinctivement que de propos délibéré ; mais d’où peuvent provenir ces instincts si différents chez des enfants du même âge, élevés dans les mêmes conditions et soumis aux mêmes influences ?

 D’où vient cette perversité précoce, si ce n’est de l’infériorité de l’Esprit, puisque l’éducation n’y est pour rien ? Ceux qui sont vicieux, c’est que leur esprit a moins progressé, et alors il en subit les conséquences, non pour ses actes d’enfant, mais pour ceux de ses existences antérieures, et c’est ainsi que la loi est la même pour tous, et que la justice de Dieu atteint tout le monde.

Socrate.....

Socrate était un homme sage qui vivait en Grèce, il y a très longtemps.

Un jour quelqu'un vint à lui et lui dit :

Écoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit …
Arrête, interrompit l'homme sage. 
As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?

Les trois tamis ? dit l'autre, rempli d'étonnement.
Oui, mon ami, les trois tamis. 
Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
Non, je l'ai entendu raconter et …

Bien, bien : mais sans doute l'as-tu fait passer à travers le deuxième tamis qui est celui de la bonté. 
Est-ce que ce que tu veux me raconter, s'il n'est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon ? 
Hésitant, l'autre répondit : Non, ce n'est pas quelque chose de bon au contraire ...

Hum, dit le sage. Essayons de nous servir du troisième tamis et 
voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire…
Utile, pas précisément…

Et bien, dit Socrate, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir et te conseille de l'oublier !

lundi 21 novembre 2011

Le prix du silence

Posté le dimanche Novembre 13, 2011.

Père, aujourd'hui je peux apprendre à être calme!
Quel mal pensées se taire et mes oreilles sont sourdes
aux mauvais mots et les malédictions.
Ce que mes yeux ne peuvent voir le bien en toutes choses
aussi mauvaises qu'elles semblent être.
Cela Mon ego est muet et se détourner de procès et de condamnations.
Que mon âme à l'expansion et de la compassion pour tous les êtres vivants.
C'est sur ​​mon silence, je vois qu'il y a du temps pour prier
pour ceux qui sont partis.
Ce que je peux dire à chaque Votre message à travers vos créations.
Que je comprends que votre voix
est celle qui me souffle la vérité dans les 24 heures de ma journée.
Qu'est-ce que j'entends à chaque minute à la grandeur de Ton œuvre.
Je suis conscient que la façon dont vous êtes la grandeur dépourvu de fierté.
Père, aujourd'hui je peux apprendre à être calme!
Le silence que je sais que l'heure exacte, et cette fois se souvenir
de noter que la musique de la vie
ne prévaut tu es ... et que dans le milieu de tous les sons
Vous toujours un bruit plus fort et tu seras jamais se taire.

mardi 15 novembre 2011

Sois ce que tu es!

Le travail de détente que vous avez entrepris n'a pas seulement pour but de vous libérer d'un assujettissement, mais d'arriver à la "transfiguration" du corps lui-même, car notre corps physique se transforme en corps "glorieux" quand nous cessons de le penser à la manière habituelle, quand nous arrivons à ne plus le sentir comme une masse solide et résistante, mais comme quelque chose de subtil et de rayonnant. Ce résultat peut être obtenu par la répétition fréquente d'une attitude intérieure de détente profonde. Cette prise de position mentale, accompagnée de visualisation du corps comme réalité de plus en plus fluide et aérienne finit par nous faire "réaliser" une véritable expérience de dématérialisation. On comprend alors que la matérialité et l'opacité physique de notre corps ne sont pas autre chose que les conséquences de nos crispations et de nos fixations antérieures ou habituelles. Tant que vous gardez la notion d'un corps solide, quelle que soit la détente à laquelle vous parveniez, votre corps reste quand même quelque chose de lourd et stagnant. Mais quand vous arriverez à "recréer" votre corps, lorsqu'il sera devenu pour vous quelque chose de léger, d'aérien, de très pur, quand sa nature sera devenue celle même de l'éther, vous comprendrez que vous êtes parvenu à ce résultat parce que votre attention a été dépouillée de toute tension. Actuellement votre attention est tension. Et cette tension a été renforcée par les disciplines que vous avez suivies, principalement la concentration. Toute discipline est une fixation (...) Ce qu'il faut absolument, c'est une attention sans tension.



Et sans choix ?

Sans choix



Et sans but ?

Quel but pourriez-vous viser puisque l'objet de votre recherche est inconnu? Vous pouvez seulement vous dire ceci : "En m'observant, je suis bien forcé de me rendre à l'évidence que je suis chaque jour prisonnier de mille désirs jamais satisfaits ou dont la satisfaction ne m'apporte aucune joie définitive".

Il me semble donc qu'au lieu de courir sans fin d'un désir à l'autre, il vaudrait mieux s'arrêter pour examiner la véritable nature du désir. Si votre examen aboutit, vous comprendrez la nature du but véritable visé par tout désir. Ce que désire véritablement tout désir, c'est le non désir. Le non désir est un état dans lequel on ne demande absolument rien. C'est donc un état de suprême richesse, de Plénitude qui se révèle comme Joie et Paix. Vous savez alors que vous ne cherchez rien d'autre au fond que Plénitude et Paix absolue. Vous voyez, maintenant que vous avez compris la nature intime du but ultime, que celui-ci en réalité n'est pas un but, c'est-à-dire une fin vers laquelle on tend, puisque la Plénitude ne peut être que la conséquence d'une détente et d'un abandon. Ce n'est pas en amassant qu'on obtient la Libération, mais en s'installant dans un "état d'être" qui est en réalité le nôtre et dans lequel nous vivons constamment sans le savoir. Le voudrions-nous que nous ne pourrions vivre un seul instant hors de cet état."

FRANCISCO REBOUÇAS - ESPIRITISTA: EVANGELIZAÇÃO INFANTIL E MEDIUNISMO (*)

FRANCISCO REBOUÇAS - ESPIRITISTA: EVANGELIZAÇÃO INFANTIL E MEDIUNISMO (*): 39 - Escolas Infantis nos Centros P – Face o crescimento das Juventudes e Mocidades espíritas, onde cada jovem deve ter sua tarefa de servi...

lundi 14 novembre 2011

Le travail dans le puits

Posté le Vendredi, Novembre 11, 2011.

Le travail agrandit l'âme, qui nous rend active avec la vie et nous donne la connaissance et l'apprentissage comme une récompense pour nos efforts et nous rend plus dévoués et responsables dans tout ce que nous faisons.


Et le travail dans le puits, le plus grand en avant dans l'apprentissage de la vie, nous conduit
à la connaissance de l'amour et cet amour qui nous élève les sentiments et les pensées, parce que lorsque nous mettons notre travail au nom des autres sont les premiers à recevoir de l'aide, nous devenons meilleurs, apprendre de l'autre la douleur et le gain expérience de vie.


Nous ne sommes pas parfaits, mais nous avons chaque jour nous cherchons à améliorer
le bien-être unis et bien, peut être utile à ceux qui ont besoin de nous.
Quand vous parlez d'aider les autres, nous devons nous demander,
qui est notre prochain?

Le prochain est celui qui est très proche de nous, peut-être un fils, mari, femme.
Vérifiez que le prochain est encore proche de nous et c'est ainsi que nous
le travail et nos difficultés relationnelles qui vivent ensemble, arrosage bien dans notre

Accueil afin que nous puissions guidé par un travail constructif dans la première harmoniser avec ceux de jour en jour de vie, c'est notre performance dans cette vie et dans le travail au nom de ceux qui divisent chaque jour le même espace que nous, renforçant ainsi
l' équilibre et l'harmonie entre tous.


Être un bon ouvrier, le travail commence à montrer ces frères
qui sont plus près de tout votre amour et de compréhension, de sorte que vous
être en mesure de donner plus et vraiment proche de celle d'autres
plus éloignés également besoin de votre aide.

Le travail sur les goûts de Jésus

Posté le Samedi, 12 Novembre, 2011.

Le travail sur les goûts de Jésus est une bénédiction pour nos vies, car c'est par
lui que nous cherchons notre modification.


Avec Jésus, notre travail est unique et exclusif, car nous avons la possibilité
d'exercer deux vertus fondamentales de notre évolution en tant
esprits qui sont-elles sont amour et charité, travaille en faveur de ce
qui exige de nous qui sont bénis par l'énergie de Jésus dans l'exercice
de l'amour et la charité sans intérêt.


Soyons simples avec Jésus dans notre travail, nous cherchons seulement
à apprendre l'humilité, sans laissez orgueil et la vanité de prendre
soin de nous, car nous savons que les enseignements du Christ, il n'y a pas de place
pour les applaudissements ou la flatterie.


Regarde dans son travail sur les goûts de Jésus, étant une cellule à la recherche
de terre pour germer avec ce que vous avez vraiment le vrai apprentissage de leur travail.


Ne pensez pas que Jésus est le travailleur qui se trouve dans un noyau
religieux, le travailleur qui est Jésus est partout et en toute circonstance cherche le bien des autres, indépendants son credo religieux, tout simplement travailler pour Jésus, parce qu'il comprend que nous sommes tous frères et de recherche grâce à l'Amour et la Charité pour aider ceux dans le besoin, que ce soit avec un mot gentil ou même une bonne pensée.


Rappelez-vous que peu importe la taille de son travail sur les goûts de Jésus,
d'autant plus si c'est le cœur.

jeudi 10 novembre 2011

La vertu

La vertu, à son plus haut degré, comporte l'ensemble de toutes les qualités essentielles qui constituent l'homme de bien.

 Etre bon, charitable, laborieux, sobre, modeste, ces qualités sont de l'homme vertueux.

 Malheureusement elles sont souvent accompagnées de petites infirmités morales qui les déparent et les atténuent.

 Celui qui fait parade de sa vertu n'est pas vertueux, puisqu’il lui manque la qualité principale : la modestie, et qu'il a le vice le plus contraire : l'orgueil.

 La vertu vraiment digne de ce nom n'aime pas à s'étaler ; on la devine, mais elle se dérobe dans l'obscurité et fuit l'admiration des foules. Saint Vincent de Paul était vertueux ; le digne curé d'Ars était vertueux, et beaucoup d'autres peu connus du monde, mais connus de Dieu.

 Tous ces hommes de bien ignoraient eux-mêmes qu'ils fussent vertueux ; ils se laissaient aller au courant de leurs saintes inspirations, et pratiquaient le bien avec un désintéressement complet et un entier oubli d'eux-mêmes.

 C'est à la vertu ainsi comprise et pratiquée que je vous convie, mes enfants ; c'est à cette vertu vraiment chrétienne et vraiment spirite que je vous engage à vous consacrer ; mais éloignez de vos cœurs la pensée de l'orgueil, de la vanité, de l'amour-propre qui déparent toujours les plus belles qualités.


N'imitez pas cet homme qui se pose comme un modèle et prône lui-même ses

propres qualités à toutes les oreilles complaisantes.

 Cette vertu d'ostentation dérobe souvent une foule de petites turpitudes et d'odieuses lâchetés.

 En principe, l'homme qui s'exalte lui-même, qui élève une statue à sa propre vertu, annihile par ce fait seul tout le mérite effectif qu'il peut avoir. Mais que dirai-je de celui dont toute la valeur est de paraître ce qu'il n'est pas ? Je veux bien admettre que l'homme qui fait le bien en ressente au fond du cœur une satisfaction intime, mais dès que cette satisfaction se traduit au-dehors pour en recueillir des éloges, elle dégénère en amour-propre.

O vous tous que la foi spirite a réchauffés de ses rayons, et qui savez combien l'homme est loin de la perfection, ne donnez jamais dans un pareil travers. La vertu est une grâce que je souhaite à tous les sincères spirites, mais je leur dirai : Mieux vaut moins de vertus avec la modestie que beaucoup avec de l'orgueil. C'est par l'orgueil que les humanités successives se sont perdues, c'est par l'humilité qu'elles doivent se racheter un jour.

FRANÇOIS, NICOLAS, MADELEINE (Paris, 1863)

Source: L'Evangile Selon le Spiritisme (Allan Kardec), Chapitre 17