lundi 11 juin 2012

Prière pour mes ennemis

Seigneur, enseigne-moi toute la grandeur de ta divinité; enseigne-moi qu'un cœur pur est le don le plus précieux, le repentir la meilleure offrande de réconciliation et l'amour de mes frères le présent le plus magnifique que je puisse t'offrir.
Je viens donc à toi, Être infiniment bon et je t'apporte l'offrande de mon cœur ; et cette offrande est amour et réconciliation.
Je fais ici le vœu, Seigneur, de ne jamais chercher à nuire à celui qui a cherché à me nuire, et de ne jamais maudire celui qui m'a maudit. Je traiterai avec bonté celui qui me hait ; et, plein d'amour, je tendrai mes bras à celui qui m'a repoussé avec haine. Que mon ennemi m'accable d'injures, je le bénirai et ma vengeance sera un nouvel amour.
Dans les jours de l'infortune, j'ouvrirai mon sein à celui qui m'a rejeté du sien, et je sécherai les larmes de celui qui n'aura point voulu voir les miennes.
Je dirai du bien de celui qui me calomniera et j'étendrai un voile sur les fautes de celui qui aura, sans charité, relevé les miennes. Seigneur, c'est là l'offrande d'amour que je t'apporte; reçois-la avec bonté, et envoie, du haut des cieux, bonheur et bénédiction à celui qui me persécute.
Éclaire son cœur et rends son âme encore susceptible d'amour ; alors nous irons, les bras entrelacés, porter nos cœurs sur l'autel de l'amour, en offrande de réconciliation et nous nous écrierons vers toi, Seigneur : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous les pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Auteur : Karl Von Eckhartshausen.

jeudi 7 juin 2012

Les Pressentiments chez les animaux
Sans avoir la patience observatrice d’un Fabre ou d’un Michelet, il est élémentaire de constater chez ceux qu’à bon droit nous nommons nos Frères inférieurs, la présence de la divine étincelle que l’homme, dans son orgueil, a jusqu’à présent cru posséder seul.
 Pour qui n’a fait qu’effleurer le domaine de la psychologie animale, la question de l’intelligence chez les bêtes ne se pose pas. Reste la question de développement.
 Il est certain que l’homme tient dans la série des êtres terrestres le plus haut degré de l’échelle intelligente, mais il est facile de voir que parmi les races humaines, parmi les individus d’une même nation, cette intelligence varie et surtout, disons le mot, s’adapte aux nécessités de l’existence.
Le pêcheur Lapon, dans ses solitudes polaires, n’aura pas la même compréhension, ni la même tournure de pensée, que le lazzarone napolitain, ou le coolie chinois. Par analogie on peut penser qu’il en est de même chez l’animal.
 Doué d’un cerveau moins développé que l’homme, c’est-à dire d’un instrument moins parfait, son champ d’action, et par conséquent de pensée, se trouve plus restreint.
 La nourriture, la reproduction, la bataille pour la vie, absorbent presque entièrement les fonctions cérébrales des animaux, mais donnent à leurs sens une acuité singulièrement plus puissante qu’aux nôtres, émoussés par la quiète certitude du pain quotidien et la protection de la propriété par une police organisée.
 L’animal nidificateur, fouisseur, en remontrerait souvent à nos architectes et l’oiseau migrateur sut retrouver son nid estival bien avant que nos pasteurs eussent observé l’étoile polaire.
 Ces observations purement déductives, nous entraîneraient trop loin de la portée de cet article où je ne veux que démontrer, non par des théories, mais par des faits, que les animaux sont capables autant que l’homme, sinon plus que l’homme, de percevoir ces vibrations psychiques de tout ordre que Maeterlinck a matérialisées sous le nom de l’Hôte Inconnu.
 Tous nous avons entendu parler des animaux avertisseurs, tels que : la chouette, le hibou, le chien, qui semblent prévoir l’arrivée de la mort près de nos habitations. Il est évident, que dans beaucoup de cas, la superstition joue un grand rôle, mais souvent aussi, des faits sont venus confirmer ces croyances populaires.
 Je ne puis mieux faire que de citer quelques exemples :
 Une de mes amies habitait Neuilly-sur-Seine, où elle mourut. Son agonie fut troublée par les sinistres hurlements d’un chien du voisinage. Les parents de la malade, désespérés de ne pouvoir faire taire cet animal, calme d’ordinaire, donnèrent l’ordre de lui porter un gigot que l’on venait de préparer. Peine inutile, le chien dédaignant le succulent morceau, continua de hurler à la mort.

Voici une histoire plus extraordinaire dont le héros fut un chat, animal ordinairement moins domestiqué que le chien.
 Une amie avait un couple de chats qu’elle chérissait. Un jour, au cours d’une querelle, le mâle tua la femelle. Mon amie eut dès lors l’horreur du meurtrier de sa préférée.
 Elle le maintint devant le corps de sa victime et lui dit :
 - Ce que tu as fait est si mal que je ne veux plus de toi. Tu vas t’en aller et tu ne reviendras plus jamais ici.
 Elle porta l’animal chez des voisins qu’un mur seul séparait de son habitation.
 - Votre chat sera toujours chez vous, dirent-ils. Pensez qu’il n’existe pas de séparation...
 Mon amie, déjà disposée au pardon, sourit à cette idée. Mais à sa grande surprise et à celle de ses voisins, jamais le chat n’essaya de retourner chez son ancienne maîtresse. Deux ans passèrent ; le mari de Mme X... mourut.
 Le soir, la veuve était au rez-de-chaussée, en compagnie de quelques parents, lorsqu’elle entendit à la porte les miaulements d’un chat.
 Elle ouvrit, et quelle ne fut pas sa stupéfaction en reconnaissant Minet.
 Il entra, flaira les personnes présentes et disparut dans l’escalier. Sa maîtresse l’y suivit ; elle le vit s’arrêter devant la porte de la pièce où reposait le mort. Par respect, elle ne lui ouvrit pas.
 Le chat demeura dans la maison tant que le corps y resta. Puis, après l’enterrement, il retourna chez ses maîtres et jamais ne revint.
 Monsieur M. M. possédait un chien doué de la faculté de pressentir la mort des personnes de la famille. Avant même que la maladie ne vint donner des inquiétudes à l’entourage, la bête se mettait à hurler de façon étrange, si bien qu’on avait fini par remarquer cette prévision et par s’en effrayer.
 M. M. est mort subitement d’une embolie. Or le jour précédent, alors que rien ne faisait prévoir pour l’artiste une fin si proche, le chien se mit à hurler de façon significative.
- Que veut dire cette vilaine bête, se demandèrent M. et Mme M. ? Le lendemain, le peintre était mort...
Effrayée, et injuste aussi, il faut l’avouer, Mme M. fit abattre le chien fatal.
 « Mme C. voyante de Nancy, me conta qu’elle avait possédé une petite chienne.
 Le mari de Mme C. était malade depuis longtemps ; mais alors que son état ne présentait aucun symptôme d’aggravation, la petite bête se blottit soudain sous le fauteuil où il se reposait et se mit à hurler lamentablement.
 - Qu’a donc cette bête, dit le malade, on dirait qu’elle annonce ma mort...
 On le rassura et l’on éloigna l’animal ; mais le lendemain, le mari de Mme C. mourut.

Voici un autre cas :
 L’instituteur B... des Grisons raconte ce qui suit :
 Son frère faisait hiverner un troupeau dans une étable, près d’un précipice où il menait journellement boire ses vaches, et où souvent roulaient des avalanches. Un matin, les vaches refusèrent énergiquement de descendre au ravin. Malgré toute la violence employée, il fallut les ramener à l’étable.
 Lorsque leur conducteur eût attaché ses bêtes, une avalanche croula avec un bruit de tonnerre sur les flancs du précipice, entraînant dans sa chute l’abreuvoir.
 Entre le début de la résistance des animaux, jusqu’au moment où ils se trouvèrent attachés, il s’était passé dix minutes environ. Or, une avalanche, une fois en mouvement, accomplit son trajet en moins d’une minute. Quelle a pu être la cause de la résistance des animaux ?
 L’affolement des bestiaux à Saint-Pierre de la Martinique, avant l’éruption de la montagne Pelée, l’abandon des vaisseaux par les rats avant le naufrage, sont des exemples analogues.
 Le charmant conteur danois, Andersen, avait un ami, un professeur, nommé Lunden, qui souffrait d’une maladie pulmonaire.
 L’administration lui accorda des subsides pour voyager en Italie. Lun­den possédait un chien nommé Amour, un caniche blanc qu’il aimait beaucoup et qu’il confia à Andersen pour la durée de son absence... Andersen accepta cette charge et assura la subsistance du chien sans autrement s’occuper de lui.
 Il rit de sa femme de chambre, lorsqu’un jour, celle-ci lui dit :
 - Amour pressent ce qui arrive à son maître. Il est gai ou triste selon qu’il va bien ou mal.
 - Comment cela, demanda Andersen ?
 - Eh mais, cela se voit bien à sa manière d’être. Pourquoi refuse-t-il parfois la nourriture sans être malade ?
 Pourquoi laisse-t-il pendre la tête tristement quelques jours avant que vous ne receviez de mauvaises nouvelles de M. Lunden ? Le chien sait exactement ce que fait son maître en Italie, et il le voit, car ses yeux ont quelquefois une bien singulière expression...
 A partir de ce moment, Andersen, malgré son scepticisme, observa l’animal. Une nuit, il sentit un contact froid sur sa main. Ouvrant les yeux, il vit le chien devant son lit, lui léchant la main.
 Avec un frisson, il le caressa pour le tranquilliser, mais alors, Amour poussa un hurlement plaintif et se jeta à terre, les quatre pattes étendues,
- A ce moment, raconta par la suite l’auteur, je sus exactement que mon ami était mort. J’en fus si certain, que le lendemain, je remplaçai mon vêtement brun par un costume noir.
 Dans la matinée, je rencontrai une personne amie qui me demanda la cause de ma tristesse ; je lui répondis :
 - Cette nuit, à onze heures vingt-sept, Olaf Lunden est mort... Comme je l’appris plus tard, c’était bien l’instant de la mort de mon ami.
 Je ne discuterai pas la cause, ni le processus de ces facultés si semblables à celles de nos médiums voyants. La science actuelle ne se paie pas d’aphorismes et de dit-on ; elle veut des faits. En voici quelques-uns que je laisse à méditer à nos lecteurs, certaine que nombre d’entre eux pourront m’en citer de nouveaux et d’aussi typiques.

Source : Le Mouvement Spirite Francophone
DEVOIRS DU SPIRITE
Le spiritisme est une science essentiellement morale, dès lors, ceux qui
se disent ses adeptes ne peuvent, sans commettre une inconséquence grave, se soustraire aux obligations qu’il impose.
Ces obligations sont de deux sortes : la première concerne l’individu qui, aidé des clartés intellectuelles que répand la doctrine, peut mieux comprendre la valeur de chacun de ses actes, mieux sonder tous les replis de sa conscience, mieux apprécier L’INFINIE BONTÉ DE DIEU QUI NE VEUT PAS LA MORT DU PÉCHEUR, MAIS QU’IL SE CONVERTISSE ET QU’IL VIVE et, pour lui laisser la possibilité de se relever de ses chutes, LUI A DONNÉ LA LONGUE SUITE DES EXISTENCES SUCCESSIVES.
A chacune d’elles, en portant la peine de ses fautes passées, il peut acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles forces, lui faisant éviter le mal et pratiquer ce qui est CONFORME À LA JUSTICE, À LA CHARITÉ. Que dire de celui qui, ainsi éclairé de ses devoirs envers Dieu, envers ses frères, reste orgueilleux, cupide, égoïste ?
 Ne semble-t-il pas que la lumière l’ait aveuglé parce qu’il n’était pas préparé à la recevoir ? Dès lors, il marche dans les ténèbres, bien qu’étant au  milieu de la lumière, IL N’EST SPIRITE QUE DE NOM.
La charité fraternelle de ceux qui voient véritablement doit s’efforcer de le guérir de cette cécité intellectuelle.
 Dans une nouvelle incarnation, ils comprendront que les planètes inférieures comme la terre, ne sont qu’une sorte d’école mutuelle OÙ L’ÂME COMMENCE À DÉVELOPPER ses facultés, ses aptitudes, POUR LES APPLIQUER ENSUITE à l’étude de grands principes d’ordre, de justice, d’amour et d’harmonie qui règlent les rapports des âmes entre elles et les fonctions qu’elles remplissent dans la direction de l’univers ; ils sentiront qu’appelée à une si haute dignité que celle DE DEVENIR MESSAGÈREDU TRÈS-HAUT, l’âme humaine ne doit pas s’avilir, et se dégrader au contact des immondes jouissances de la volupté, des ignobles convoitises de l’avarice, etc…
Ils comprendront qu’ils ne sont pas seulement obligés à s’améliorer eux-mêmes
MAIS QUE LE SECOND ORDRE D’OBLIGATION DU SPIRITE, découlant nécessairement du premier et le complétant, EST CELUI DE L’EXEMPLE  QUI EST LE MEILLEUR DES MOYENS DE PROPAGATION.
En effet, celui qui est convaincu de l’excellence des principes qui lui sont enseignés et doivent, s’ils y conforment sa conduite, lui procurer un bonheur durable, ne peut, s’il est vraiment animé de cette charité fraternelle QUI EST DANS L’ESSENCE MÊME DU SPIRITISME, que désirer qu’ils soient compris par tous les hommes.
 De là, L’OBLIGATION MORALE de conformer sa conduite à sa croyance et, D’ÊTRE UN EXEMPLE VIVANT, UN MODÈLE COMME CHRIST LE FUT POUR L’HUMANITÉ.
 Il faut faire aimer la vertu en l’entourant du charme de cette bienveillance constante qui attire, captive et montre enfin que LA PRATIQUE DU BIEN EST CHOSE FACILE, qu’elle fait le bonheur intime de la conscience qui s’est rangée sous sa loi, car elle est l’accomplissement de la volonté divine qui nous fait dire PAR SON CHRIST :
« SOYEZ PARFAIT PARCE QUE VOTRE PÈRE CÉLESTE EST PARFAIT ».
Or, le spiritisme n’est pas autre chose que l’application vraie DES PRINCIPES DE LA MORALE ENSEIGNÉE PAR JÉSUS, car ce n’est que dans le but de le faire comprendre à tous, afin que, par elle, tout progresse plus rapidement, QUE DIEU PERMET CETTE UNIVERSELLE MANIFESTATION DE L’ESPRIT venant vous expliquer ce qui vous paraissait obscur et vous enseigner toute vérité : aucune émanation fluidique, BONNE OU MAUVAISE, ne s’échappe du cœur ou du cerveau de l’homme SANS LAISSER QUELQUE PART UNE EMPREINTE.
 Le monde invisible qui nous environne est pour nous ce Livre de Vie où tout s’inscrit avec une incroyable fidélité et LA BALANCE DE LA JUSTICE DIVINE n’est autre qu’une figure exprimant que chacun de nos des actes, chacun de nos sentiments est, en quelque sorte, le poids qui charge notre âme et l’empêche de s’élever ou celui qui amène l’équilibre entre le bien et le mal.
SI NOTRE VIE EST UN BON MODÈLE, NOUS AURONS COMPRIS CE À QUOI LE SPIRITISME OBLIGE.
BUQUOIT Albert

lundi 21 mai 2012

Vivez dans l'intégrité


1.Les anges m’ont dit, « Passez votre temps à faire des activités qui nourrissent vos intentions les plus élevées. Laissez aller les choses que votre intuition vous dit d’abandonner.
 Ces choses-là pourraient être transformées afin que éprouviez de la joie, ou sinon l'énergie va retomber facilement ».
Les anges m’ont poussé à faire confiance à mon cœur. Ils m’ont assuré que je serais en sécurité en diminuant le travail qui n’allait pas avec mes véritables centres d’intérêt. Je me suis rendu rapidement compte que les anges avaient raison !
2. Il n’y a que le présent
« Vous êtes complet et entier maintenant. Ne portez pas votre attention sur ce que demain pourrait vous amener, ceci implique que vous êtes imparfait ou en manque maintenant, et que vous serez entier avec quelque chose d’extérieur qui vient dans votre vie dans le futur ».
Lorsque les anges m’ont dit ceci, j’ai réalisé que j’avais vécu en fonction du futur. Ma focalisation était centrée sur ce que demain pourrait m’apporter, plutôt que sur mes bénédictions présentes. Maintenant je fais une « liste de gratitude » mentale chaque nuit.
3. Tout conflit se trouve dans votre mental
« Tout conflit que vous voyez ou expérimentez dans le monde extérieur est une projection de votre ego. En effet, le monde est pleinement en paix et vous projetez votre peur de paix dans le monde. Vous ne voulez pas résoudre votre conflit intérieur, mais vous voulez qu’il s’en aille en dehors de vous. Ainsi, vous projetez celui-ci sur les autres et pensez « qu’ils » sont ceux qui causent les problèmes. Les autres gens sont neutres, sans teinte et vous les colorez avec vos propres étiquettes et définitions. Ensuite, vous réagissez à celles-ci comme si les colorations ou définitions étaient réelles. Les autres, à leur tour, vous traitent de la façon à laquelle vous vous attendez en une prophétie qui s’auto-réalise.
Alors que les anges m’ont expliqué ceci, j’ai réalisé combien souvent j’ai permis à la peur de créer des moments terribles pour moi. Mais j’ai toujours eu le pouvoir de choisir les pensées et les sentiments que j’ai attribués à toutes les situations.
4. Ne jugez pas
« Vous jugez les autres pour vous protéger vous-même, pour les mettre à l’extérieur de vous afin que vous ne vous approchiez pas d’eux et soyez blessé. Mais nous vous avons dit que vous n’avez pas besoin de penser à votre sécurité. Vous êtes en sécurité, et un schéma bouleversant de pensée concernant votre sécurité peut créer cette même chose que vous craignez dans votre vie ».
Les anges m’ont expliqué que nous amenons vers nous ce à quoi nous pensons. Si d’une manière obsédante nous pensons à un danger physique ou émotionnel, nous créons le climat par lequel les pires peurs se manifestent. Avec la pratique, j’ai commencé à connaître le moment où j’allais juger les autres. J’ai commencé à abandonner mes peurs à mes anges, et j’ai senti que mes habitudes de jugement disparaissaient peu à peu.
Traduction Renée Royer-Salles
Transmis par Angels And Us

mardi 27 mars 2012

Préparer votre futur en cultivant une pensée objective

Le plus grand mécanisme de l’être humain est son mécanisme de pensée. Ainsi apprenons-nous au fil des années à marcher, puis à parler, mais jamais nous n’apprenons à penser. La pensée vient d’elle-même, sans apprentissage préalable. Nous négligeons trop les pouvoirs de la pensée. Elle peut influer sur notre vie quotidienne et en améliorer la qualité. Supposons qu’un malade se morfonde dans son lit et pleurant sur son sort. Il y a fort à parier que son mal mettra plus de temps à passer que s’il se disait : " la maladie va disparaître très vite, de jour en jour je me sens mieux. ". Vous connaissez toutes la méthode Coué, créée par le docteur du même nom. Emile Coué était psychothérapeute et inventa une méthode d’autosuggestion, très simple. Il suffisait de se répéter durant la journée : "  je vais de mieux en mieux, de jour en jour ". Et les guérisons n’étaient pas rares. Souvent un mal apparaît suite à un stress. Les tissus ne sont donc nullement affectés et c’est le psychisme qui est en cause. La méthode positive peut, en ce cas, faire merveille. Par exemple, ne dites plus "je vais bien " à qui prend de vos nouvelles, mais dites "je vais merveilleusement bien ". Le subconscient enregistre le mot merveilleusement et traite les données en fonction de ce mot clé.

La pensée est une énergie. Elle ne pense pas, ne réfléchit pas et n’analyse pas. Ainsi, à chaque pensée émise, vous émettez un contrôle énergétique.

On dit qu’une pensée met 1 seconde à faire le tour de la terre pour nous revenir, amplifiée par trois. En émettant une pensée positive, style "je suis bien ", vous sentirez effectivement un état de bien-être, dans la seconde qui suit.

Ne voyez aucun allusion religieuse dans les lignes qui suivent, il s’agit tout simplement d’une méthode axée sur la spiritualité.

Nommons cette énergie Univers Infini. Lorsque vous avez un souhait, un vœu à formuler, demandez à cet Univers Infini de vous venir en aide. Mais attention : il y a quelques règle à respecter. La forme-pensée est toujours régie par l’intention du cœur. En émettant des intentions pures, ce sont des intentions pures qui vous viendront en retour. C'est la loi du boomerang qui est en vigueur ici !

Pour commencer, il faut y mettre de la douceur. Un souhait formulé dans un état de haine ou d’esprit de vengeance créera la confusion et votre esprit sera perturbé. Donc DOUCEUR. La pensée que vous véhiculez doit donc être chargée d’une énergie positive.

La pensée doit être émise au présent. " Je serai en pleine forme " ne constitue pas une bonne formule. La bonne façon de le dire est "je suis en pleine forme. " Et en ajoutant "immédiatement " ou "tout de suite ", vous vous assurez un tonus pour l’instant présent… et pas pour Noël prochain !

Ensuite, il faut bannir de vos demandes la forme négative. L’énergie-pensée, nous l’avons vu, ne pense pas, ne réfléchit pas et n’analyse pas. Elle n’enregistrera donc pas la forme négative. Si vous vous dites "je ne suis pas timide ", la pensée exclura "ne… pas " et imprimera "je suis timide ". Donc, un coup dans l’eau ! Oubliez, dans vos formules, les mots ne pas, n’, aucun, sans, moins, jamais. Lorsque vous dites de façon anodine "il n’y a pas de problème ", le subconscient omet " n’ … pas " et enregistre "il y a problème ". Mais si vous dites "je n’ai pas confiance en moi ", le subconscient omet également les mots " n’…pas ", mais vous avez insufflé une influence négative à votre pensée, d’où échec.

De la douceur – Conjuguer au présent – Bannir la négation

Voici comment formuler vos demandes:

• Univers infini, je me sens calme et détendue, tout de suite.
• Univers infini, je suis attentive à la leçon et je comprends l’arithmétique
• Univers infini, je reçois une surprise très agréable. (Insistez sur les qualificatifs)
• Univers infini, je suis en bonne santé, maintenant
• Univers infini, je me mets au dessin dans le plus bref délai possible
Voici un petit aperçu des demandes que vous allez formuler. Des milliers d’autres peuvent être ajoutées à cette liste, selon vos besoins ou vos envies. Lorsqu’on demande de l’aide à une énergie, il faut dire "immédiatement " ou "tout de suite ", car la pensée ne calcule pas le temps. Elle réagit comme un ordinateur. Il faut lui donner toutes les conditions pour que le programme fonctionne. En omettant de donner un laps de temps, le résultat parviendra à son terme dans 10 jours, un mois ou 16 ans, puisque aucune donnée de temps ne lui a été indiquée ! Si vous deviez différer quelque peu votre visée, dites "dans le plus bref délai ".

Prenez dès aujourd’hui l’habitude de formuler une dizaine de vœux chaque jour. Il n’y a aucune contre-indication, aucune rupture de stock ! Et apprenez à gérer ce nouveau "patrimoine" : Supposons que votre enfant est médiocre en algèbre. Sa mémoire n’enregistre pas la matière car son subconscient lui renvoie une pensée négative. Il a dû certainement se dire "je suis nul en algèbre " et la pensée a suivi son chemin. Apprenez-lui à dire, en entrant en classe "univers infini, je suis attentif à la leçon et je comprends l’algèbre. " Ensuite, il est impératif qu’il lise 3 fois consécutive le contenu de la leçon. Le jour de l’interrogation ou de l’examen, il formulera sa demande ainsi : " Univers infini, retourne dans ma mémoire pour y chercher les réponses ". Les pouvoirs du subconscient sont méconnus… et incroyables. Pas de mémoire, vous ? Moi je dirai plutôt que vous avez un subconscient fainéant, qui ne demande qu’à être secoué un peu.

Une dernière chose : le doute, qui fait partie intégrante de tout adulte qui se respecte est un élément dévastateur pour l’action de la pensée positive. Vous direz que vous espérez que ça va marcher inclus déjà un doute et annihile les effets de la pensée. Les jeunes enfants, dépourvus de doute, ressentent bien plus rapidement les effets de la pensée positive !
Utilisez aussi cette pensée positive pour gérer les tracas de la vie. Si vous êtes en conflit avec votre amie, envoyez-lui une gerbe de roses rouge (amour) en pensée. " Univers infini, envoie un immense bouquet de rose rouge à Béatrice, immédiatement". Les ondes bénéfiques que vous aurez envoyées à votre amie vous reviendront sous forme d’un pardon ou d’excuses, ou mieux : Une visite de votre amie. Et là, rien ne vous empêche de lui offrir les roses. Des vraies, cette fois-ci !

Les guides
Nous sommes entourés d’entités que nous nommerons nos guides. Ils sont là par centaines, pour nous venir en aide lorsque nous en avons besoin. Rien à voir avec les anges, qui ont été créés pour chanter les louanges célestes (on n'a jamais vu d’ange représenté avec une scie égoïne ou un Macintosh !). Les guides, eux, sont précisément là pour nous aider dans les tâches quotidiennes. Supposons que vous deviez préparer un repas gastronomique. Bien sûr, vous aurez besoin de livres de cuisine, d’ustensiles, de casseroles et d’huile de coude, mais si vous demandez l’aide du meilleur guide cuisinier, votre tâche s’en trouvera facilitée. (Je vous vois sourire, mais souvenez-vous : pas de doute dans vos formules !!!).

Si vous vous apprêtez à peindre un tableau, demandez le meilleur guide peintre. Pour une soirée, la meilleure guide esthéticienne, etc… Demandez tous les guides dont vous avez besoin : ils ne demandent qu’à travailler ! Dans une journée bien remplie, vous aurez certainement besoin de 20, 30 ou même 40 guides différents. Aucune importance, rappelez-vous simplement qu’il faut demander le meilleur guide. (Tant qu’à faire, si on peut avoir Christian Dior, on ne va pas se contenter du pommeau de service, non mais ! ! !). On parle à ses guides comme on parle à un ami (ce qu’il est, d’ailleurs) Pas de fioritures, de tralalas et de rituel cabalistique. Juste du fond du cœur, avec sympathie. Et demandez le guide spécialisé ! Si vous devez affronter un devoir d’allemand, demandez le meilleur guide professeur d’allemand. En demandant juste le meilleur guide professeur, vous n’auriez qu’un généraliste et pas le top niveau ! Pour votre demande, formulez la phrase ainsi : " Univers infini, envoie-moi maintenant le meilleur guide professeur de karaté ". Et Bruce Lee aura l’air d’un petit rat de l’opéra !

Condensé du cours de Monsieur Daniel Sévigny  "Ma première leçon de vie".

dimanche 18 mars 2012

Demander pardon

Demander pardon
par C.G., conseillère conjugale



Demander pardon : pourquoi est-ce difficile ?

J'ai offensé une personne; j'aurais envie de fuir, ou alors de faire comme si de rien n'était. Réaliser que j'ai fait une faute m'est difficile. L'admettre à l'offensé en lui demandant pardon l'est encore plus. Pourquoi ? D'abord, reconnaître que j'ai eu tort me met face à mon imperfection, ma finitude, ma faiblesse face à la tentation du mal. Fini pour moi les rêves de toute-puissance et de parcours sans faute. Me voilà ramenée à ma condition d'être humain, avec ses bons mais aussi ses mauvais côtés. Mon image de moi se trouve entachée par la réalisation de ma faute. Peut-être suis-je moins géniale que ce que je le souhaitais ?!


Si je demande pardon, si j'admets ma faute, l'autre ne va-t-il pas me déconsidérer, me rejeter même ? L'autre ne va-t-il pas profiter de cet aveu de faiblesse pour utiliser la situation et m'abaisser davantage ?



Pourquoi demander pardon ?

Une première raison, c'est de le faire par respect de moi-même. Je veux agir d'une manière responsable et constructive. Mes actes m'appartiennent et je veux les assumer. C'est ainsi que je serai pleinement "installée" en moi-même.

Une deuxième raison est le respect de l'autre. Je lui ai fait du tort; il a droit au respect et cela implique que je lui fasse justice en admettant que j'ai fauté contre lui (ce que la Bible appelle “péché”). Cet aveu sera peut-être source de guérison pour lui.

Une troisième raison pour demander pardon, c'est d'ouvrir une voie à la réconciliation. Jésus a dit : "
Si au moment de présenter ton offrande devant l'autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis tu reviendras présenter ton offrande."(Evangile de Matthieu, ch5, v23-24). Dans l'optique de Dieu, que j'aille me réconcilier avec celui que j'ai offensé est plus important que tout, même que ma pratique religieuse (si je suis croyant). C'est, en fait, une mise en pratique de ma foi dans le contexte relationnel... et cela passe avant même la prière !

Qu'est-ce qui peut m'aider à aller vers l'autre ?

Je crains qu'il ne me juge mal, alors qu'en fait, avoir l'humilité de demander pardon attire le respect. Et si déjà, je m'accordais à moi-même le droit d'être humaine ? Accepter mon humanité, c'est accepter que je puisse faire des erreurs sans être pour autant "bonne à jeter". Si je m'accorde cela, l'autre me l'accordera peut-être aussi. Et avoir cette attitude intérieure vis-à-vis de moi-même évitera que je me justifie à tout prix. Oui, dans cette situation précise, j'ai eu tort. Je n'ai pas d'excuse. Même si certaines choses peuvent expliquer que... je prends l'entière responsabilité de mes actes.

De ce fait, je suis rendue capable d'entendre la plainte de l'autre, d'entendre sa souffrance s'il souhaite me l'exprimer. Je peux entendre sa blessure sans chercher à atténuer la portée de mes actes, et je peux même éprouver de l'empathie pour celui que j'ai offensé. Bien évidemment, cette attitude favorise l'ouverture du coeur de l'autre pour qu'il m'accorde son pardon. Mais ça, c'est sa décision, sa responsabilité; cela ne m'appartient pas. S'il me l'accorde et si la relation peut être restaurée, c'est un cadeau qu'il me fait, non un dû.

Comment demander pardon ?


Pour que ma demande de pardon soit sincère, elle doit être précise et basée sur des faits pour lesquels je vois mes torts. Je ne vais pas dire : "Je te demande pardon si je t'ai blessé". Non. Quand je dis cela, je n'admets aucune faute et je ne rétablis en rien une quelconque justice. Je dois être précis(e), avoir réalisé ma faute et l'énoncer clairement : "A telle occasion, j'ai fait telle chose. C'était méchant et injuste de ma part. Je t'en demande pardon".

Parfois, il pourra arriver que je blesse ou contrarie quelqu'un, simplement parce qu'on a des goûts, des avis, des besoins différents, et que ma façon d'être a pu le heurter. Dans cette situation, je vérifierai si j'ai ou non commis une faute. Pour avoir un repère, je me référerai aux dix commandements. Si je n'en ai transgressé aucun, j'irai vers l'autre et je lui dirai : "Je suis désolée, je n'avais pas l'intention de te blesser. On a simplement des points de vue différents." mais je ne lui demanderai pas pardon car il n'y a pas faute.

Demander pardon règle-t-il tout ?

Non. En fait, il reste la question de la justice. Toute faute mérite sanction. Je le sais bien lorsque quelqu'un me fait du tort et que tout en moi crie : "Ce n'est pas juste ! Ca mérite réparation !". Mais comment réparer lorsque c'est moi l'offenseur ? Il y a certains actes possibles - rendre ce que j'ai volé par exemple. Mais comment vais-je réparer l'impact d'une parole envoyée comme un poignard, sur un coup de colère ?

Le péché (faire le mal), c'est grave ! "
Le salaire du péché, c'est la mort" nous dit l'apôtre Paul. Heureusement, il continue sa phrase "mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en union avec Jésus-Christ notre Seigneur"(1). La dette que nous devions à la justice - la mort - Jésus l'a payée à notre place. "Le Christ lui-même a souffert la mort pour les péchés une fois pour toutes. Lui, l'innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu." (2)

La demande de pardon nous conduit donc jusqu'à Dieu. Il est le seul qui puisse m’enlever ma culpabilité .
Avec lui aussi, la relation peut être restaurée !
1) épître aux Romains ch6 v23
2) 1ère épître de Pierre ch 3 v18




Ce que le Pardon n'est pas

par T.G., aumônier



* Le pardon n'est pas l'oubli.

Souvent les gens disent : "Allez, trace un trait, tourne la page, dans peu de temps tu ne t'en souviendras plus.". Les professionnels de la psychothérapie savent combien on n'oublie jamais. Les blessures dites "oubliées" ont été enfouies dans l'inconscient et elles continuent de travailler les personnes (voir:
effets désastreux du non-pardon). On est obligé de les faire émerger à nouveau pour être capable de les traiter. Pardonner ne veut pas dire oublier, cela veut dire cicatriser. On pourra se souvenir de l'événement mais l'on n'aura plus de ressentiment intérieur. Une cicatrice ne fait plus mal. C'est ce qui arrive lorsqu'on pardonne : on ne souffre plus.

* Le pardon ne signifie pas excuser.


Excuser veut dire qu'on ne tient pas l'offenseur pour responsable de ses actes. On a tendance à lui trouver des circonstances atténuantes. On explique son geste ou ses paroles par la connaissance de sa vie. On minimise ses actes ou ses paroles. Bref, on le protège et on nie le mal qui nous a été fait. Mais une faute n'est pas excusable, quand bien même on peut l'expliquer. Une faute nécessite le pardon. Saviez-vous d’ailleurs que lorsque Dieu se présente à Moïse, il se présente comme Le miséricordieux, celui qui pardonne, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent ?

* Le pardon n'est pas synonyme de réconciliation.

Encore une fausse idée ! Qu'est-ce qui établit et maintient une relation ? La confiance mutuelle. Si la confiance est trahie, elle ne peut revenir par simple décision de la volonté. La confiance se gagne, se mérite, se construit, en l'occurrence doit se reconstruire. Deux amis qui se blessent sévèrement ne peuvent pas décider que tout va continuer comme avant, d'un claquement de doigt. Réconciliation et pardon ne sont pas identiques. La réconciliation est une suite du pardon, à souhaiter, mais ce n'est pas systématique. À la suite d'une blessure, il faut décider : est-ce que je continue cette relation ? Est-ce que je peux l'approfondir ? Sinon, elle s'arrêtera, tout simplement, car elle a été rompue.

* Le pardon ne s'impose pas.

Le pardon est un acte d'amour : "par don". La personne qui pardonne doit demeurer libre de son choix. Obliger quelqu'un à nous pardonner, c'est lui dire : "je veux que tu m'aimes malgré les vacheries que je t'ai faites". On peut le souhaiter et le demander. On ne peut contraindre l'autre à le faire. Sinon ce n'est plus un pardon.

* Le pardon n'est pas une démission de ses droits.

Le pardon ne vient pas éliminer la justice. Un voleur pardonné n'est pas dispensé de rendre son bien à autrui. Le pardon n'enlève pas non plus les conséquences d'un acte ou d'une parole malheureuse. Pardonner un meurtrier ne ramène pas à la vie la victime. Le pardon n'est pas un acte de justice. C'est une démarche d'amour pour la réhabilitation de l'offenseur, de son être. C'est le dissocier du mal qui l'habite et qui l'a conduit à mal agir, et ne pas le condamner avec.

* Le pardon ne change pas l'autre.

Quand on pardonne, quelque chose d'extraordinaire se passe, qui nous guérit et nous libère. Mais il ne faut pas pardonner en pensant que c'est ce qui va faire changer l'autre. L'offenseur pourra prendre conscience de sa conduite et changer de comportement et d'attitude intérieure. Mais on n'a pas de pouvoir sur l'autre, qui reste libre et responsable de reconnaître ou non sa faute.