mercredi 31 août 2011

L'orientation ; la rénovation; la conduite; l'étude

L’orientation de base de tout médium se trouve réunie dans l’étude de la Doctrine.

La Doctrine ne laisse aucun médium sans orientation, mais il est essentiel de l’étudier de manière systématique.

La médiumnité n’exempte pas le médium d’accroître ses connaissances.  Au contraire, elle lui donne une plus grande responsabilité en ce qui concerne l’acquisition de nouveaux éclaircissements.

Plus le médium offre de ressources à l’Esprit, plus ce dernier peut s’exprimer facilement.

C’est le devoir du médium de faciliter le travail de l’Esprit. Durant l’échange, il doit écarter les obstacles du doute, de l’insécurité, de la peur et même de la timidité.

Le médium ne doit jamais être pressé d’obtenir des résultats dans l’accomplissement de son travail.

La précipitation et le manque de persistance finissent par annuler la capacité médiumnique de plusieurs.

Le médium qui reconnaît ses limites commence déjà à les dépasser.

Si le médium désire sincèrement servir, il devra, avec l’aide des bienfaiteurs qui l’assistent, franchir toutes les barrières.

Ce n’est pas l’animisme que le médium doit craindre, mais la mystification, surtout celle découlant de ses propres sentiments.

Que le médium travaille avec des intentions honnêtes et son travail lui dictera l’orientation à suivre quant à la meilleure chose à faire.

Le premier engagement du médium doit être celui de sa propre rénovation.

Il est impossible de concilier l’exercice de la médiumnité avec une vie intime conflictuelle.

Quand le médium ne fait pas d’efforts pour se rénover, sa médiumnité ne parvient pas à démarrer ni à devenir aussi productive qu’elle pourrait l’être.

Bien que l’éclosion de la médiumnité soit indépendante de la condition morale du médium, son développement, lui, est subordonné à l'empressement du médium à s’améliorer.

Le médium se doit de combattre les penchants négatifs de sa personnalité, conscient qu’il ne peut servir à la fois Dieu et Mammon.

Les Esprits Supérieurs ne secondent pas dans sa tâche le médium qui ne démontre pas un sincère désir de combattre ses propres tares.

Le médium qui n’arrive pas à se concentrer sur l’accomplissement de son devoir sera un instrument imparfait en raison de son incapacité à se consacrer corps et âme au service de l’échange spirituel.

Pour que la médiumnité se développe, il faut que le médium accepte d’assumer ce rôle.

Ceux qui voient dans le devoir médiumnique une chose qui sera pénible et ennuyeuse pendant toute leur vie exerceront leur médiumnité comme s’il s’agissait d’un fardeau sur leurs épaules.

La médiumnité n’empêche pas le médium d’être heureux de son état.

Si la médiumnité sert aux autres d’instrument de conviction, le médium, lui, doit y voir une occasion de croissance intérieure.
 
Le médium ne diffère pas des autres personnes, mais sa conduite ne peut être vulgaire.

Dans sa vie privée, le médium doit s’efforcer d'être cohérent avec l’idéal de foi auquel il adhère.

L’engagement spirituel du médium ne doit pas se limiter à ses contacts sporadiques avec les Esprits.

Le médium ne doit pas se faire moralisateur ni faire étalage de fausses vertus.  Il doit plutôt veiller à se moraliser lui-même.

Où qu’il soit, le médium fera la propagande de la croyance en l’immortalité et devra l’endosser par une conduite appropriée aux nobles principes auxquels il s’est affilié.

Il évitera par conséquent les conversations inutiles et les anecdotes déprimantes, les esclaffements et les comportements inopportuns.

Se consacrer à la médiumnité signifie accepter une vie différente, à la lumière de l’Évangile Ressuscité.

Être médium ne confère aucun privilège, et surtout pas celui de perpétuer les vices de la personne que l’on était auparavant.

Nous faisons ici allusion aux nombreux médiums qui clament « leur droit de commettre des erreurs » sous prétexte qu’ils sont encore très loin de la perfection.

L’unique concession que le médium doit se permettre est celle de consacrer aux bonnes oeuvres tout le temps dont il dispose pour ainsi se prémunir contre la possibilité de succomber aux tentations.

Avec vigilance, mais sans fanatisme, le médium doit veiller à bien se conduire aux yeux des humains et des Esprits.

Le médium qui néglige l’étude ressemble à l’aveugle qui avance à tâtons dans l’obscurité.

L’étude de la médiumnité est indispensable au médium qui cherche une orientation sûre.

Le médium ne doit pas attendre que les Esprits qui s’expriment par son intermédiaire lui enseignent tout.

Les Esprits qui secondent les premiers efforts du médium sont presque toujours des Esprits qui ont atteint un niveau d’évolution moyen.

L’étude de la médiumnité doit faire un tout avec l’étude de la Doctrine et ne pas se limiter aux aspects directement liés à la médiumnité.

En élargissant les horizons de ses propres connaissances, le médium débloque ses «canaux médiumniques» et facilite l’échange spirituel.

Le médium devrait, autant que possible, faire des études comparatives de la Doctrine avec les autres branches des connaissances humaines.

L’étude de la langue dans laquelle les Esprits s’expriment est tout aussi importante, notamment dans le cas des psychographies.

Dans le cas où les Esprits voudraient se manifester au moyen de la poésie, le médium devrait prévoir des études spécialisées dans cette discipline.

L’ignorance du médium ne prouve pas l’authenticité des communications médiumniques reçues par son intermédiaire.

Beaucoup de médiums croient que les Esprits possèdent des pouvoirs miraculeux et qu’ils peuvent pallier toute lacune intellectuelle du médium lors de l’échange, ce qui est absurde.

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